4 mars 2010

Etant donné que l’EBITDA est supposé représenter le cash-flow opérationnel d’une société. Faut-il retraiter ces dotations aux réductions de valeur afin qu’elles affectent négativement l’EBITDA l’année de la comptabilisation ?

 

L’ICCI partage l’opinion voulant que l’EBITDA ne devrait pas être un agrégat du compte de résultats avant prise en compte des dotations aux réductions de valeur sur actifs circulants.  

En effet, l’ICCI ne considère pas que les dotations aux réductions de valeurs soient des charges non décaissées mais bien des produits non encaissés. Pour imager ce propos, l’ICCI estime qu’il n’est pas concevable que produire des biens invendables ou vendre à des insolvables améliore la capacité d’autofinancement d’exploitation d’une entreprise. 

L’opinion de l’ICCI peut en outre s’appuyer sur la définition des termes « depreciation » et « amortization ». Selon investopedia (www.investopedia.com) :

« Amortization usually refers to spreading an intangible asset's cost over that asset's useful life. For example, a patent on a piece of medical equipment usually has a life of 17 years. The cost involved with creating the medical equipment is spread out over the life of the patent, with each portion being recorded as an expense on the company's income statement.
 
Depreciation, on the other hand, refers to prorating a tangible asset's cost over that asset's life. For example, an office building can be used for a number of years before it becomes run down and is sold. The cost of the building is spread out over the predicted life of the building, with a portion of the cost being expensed each accounting year. ». 

Ces deux définitions ne couvrent donc pas la notion de réduction de valeur sur actifs circulants. 

Ceci dit, il faut reconnaître que cet agrégat n’est pas normalisé, mais que la majorité de la doctrine considère que les réductions de valeur sur stocks ou sur créances n’ont pas d’impact sur l’EBITDA. 

L’ICCI partage l’opinion voulant que l’EBITDA ne devrait pas être un agrégat du compte de résultats avant prise en compte des dotations aux réductions de valeur sur actifs circulants.  

En effet, l’ICCI ne considère pas que les dotations aux réductions de valeurs soient des charges non décaissées mais bien des produits non encaissés. Pour imager ce propos, l’ICCI estime qu’il n’est pas concevable que produire des biens invendables ou vendre à des insolvables améliore la capacité d’autofinancement d’exploitation d’une entreprise.

L’opinion de l’ICCI peut en outre s’appuyer sur la définition des termes « depreciation » et « amortization ». Selon investopedia (www.investopedia.com) : 

« Amortization usually refers to spreading an intangible asset's cost over that asset's useful life. For example, a patent on a piece of medical equipment usually has a life of 17 years. The cost involved with creating the medical equipment is spread out over the life of the patent, with each portion being recorded as an expense on the company's income statement.
 
Depreciation, on the other hand, refers to prorating a tangible asset's cost over that asset's life. For example, an office building can be used for a number of years before it becomes run down and is sold. The cost of the building is spread out over the predicted life of the building, with a portion of the cost being expensed each accounting year. ». 

Ces deux définitions ne couvrent donc pas la notion de réduction de valeur sur actifs circulants. 

Cela dit, il faut reconnaître que cet agrégat n’est pas normalisé, mais que la majorité de la doctrine considère que les réductions de valeur sur stocks ou sur créances n’ont pas d’impact sur l’EBITDA.

Il convient dès lors de toujours définir et préciser la manière dont cet agrégat a été calculé.